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Mon père se promène dans les yeux de ma mère (Vernet Joël)

Vernet Joël

Mon père se promène dans les yeux de ma mère

Récit

EditeurLa rumeur libre

CollectionLa Bibliothèque

Date de parution12/2020

ISBN/code barre978-2-35577-205-4

Format (mm)141 x 192

ReliureDos carré collé, cahiers cousus

Nombre de pages144

Poids182 g

Prix 17,00 €
Feuilleter

Joël Vernet nous emmène dans les burles de son pays rustique, les beautés de "ses" paysages, à l'écoute de son école, de son instituteur, dans la rudesse néanmoins si douce, les émerveillements et les privilèges de cette vie dans la nature, qui aideront à dépasser la disparition jamais expliquée de ce père qui déjà travaillait au loin. Le creuset de ses choix de vie, poète qui part dans le monde, à la rencontre d'autres merveilles humaines et de nature, habité par l'amour chaleureux et vaillant de cette mère qui restera silencieuse jusqu'au bout.

(4ème de couverture)
Ma mère est partie, silencieuse, rejoindre la vieille absence de mon père qui n’a jamais eu le temps de nous dire adieu. Tous, nous sommes restés sur le seuil de notre maison pendant des années à attendre son retour. Écrire là-dessus, aujourd’hui, c’est marcher vers la maison qui n’existe peut-être plus, en retrouver les murs, le toit, les fenêtres ouvrant sur la majestueuse campagne et la fameuse chambre où nous dormions, juste au-dessus de l’écurie, avec son fl ot d’odeurs et les vagissements des bêtes. Écrire, est-ce errer à travers des ruines, celles de l’enfance, puis de l’âge adulte ?

La maison où a chanté mon enfance s’est tue soudainement quand d’autres ont poussé la porte que je ne franchirai plus. Jardin abandonné aux mousses, aux saisons, aux orties, aux étés
farouches, aux hivers encombrants, je me demande même si un jour nous avons vécu ici, tout contre l’épaule d’un père, d’une mère. Temps, féroce navire du mystère, où nous conduis-tu ? Au
milieu des herbes hautes régnait un arbre au beau visage de feuillage et de lumière qui demeure dans le souvenir. Temps, dévoreur d’avenir, tu savoures ton festin. Tu n’épargnes ni la neige, ni le soleil. Maintenant je passe en silence devant cette maison, et je ferme les yeux.

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